La liberté
Je ne conçois la liberté que comme la liberté de choisir.
Tant que nous avons le choix, nous sommes libres.
Et nous avons toujours le choix, quoi que nous vivions. Nous sommes donc libres par essence, par nature. La liberté nous est acquise. À nous de prendre la liberté de la faire vivre dans nos vies.
Nous sommes toujours libres de regarder chaque situation autrement.
Nous ne sommes pas libres lorsque nous nous attachons à notre seul point de vue, que nous le défendons bec et ongles et que nous sommes persuadés d’avoir raison. Nous nous enfermons derrière une porte à travers le judas de laquelle nous regardons le monde.
Nous sommes libres lorsque nous faisons le choix d’avoir raison et de ne pas avoir raison, de tenir à notre point de vue tout en reconnaissant celui d’un autre.
Nous faisons œuvre de liberté lorsque nous acceptons de ressentir des voix discordantes en nous, celles qui défendent notre point de vue et celles qui le tempèrent. Quand nous peinons à reconnaître le point de vue de l’autre, nous avons assez de postes d’observations en nous-mêmes pour en changer, pour en choisir librement un autre.
Nous abritons autant de postes d’observation que de façons d’être.
Nous ne sommes pas libres lorsque nous nous enfermons dans une seule façon d’être et que nous agissons de façon automatique, en accord avec les goûts et les dégoûts, les peurs et les croyances de cette version figée de nous-mêmes.
La liberté est fluidité et mouvement, changement permanent.
Nous sommes libres lorsque nous nous offrons le choix de changer de façon d’être comme de chemise et que nous avons plaisir à regarder de multiples aspects de nous-mêmes jouer au jeu de la vie.
Notre liberté est totale lorsque nous cessons d’être nos propres juges, nos propres bourreaux et nos propres geôliers et que nous libérons de nos cellules les parties de nous à qui nous dénions le droit d’être nous car elles avaient le tort de ressentir ce que nous jugeons mal de ressentir.
Les multiples façons d’être que nous sommes se dévoilent et s’expérimentent au gré des évènements que nous vivons, du plus insignifiant au plus bouleversant.
Nous ne sommes pas libres lorsque nous nous refusons le droit d’aimer souffrir, de pleurer et de nous effondrer.
Nous ne sommes pas libres lorsque nous courons frénétiquement après le bonheur comme s’il n’était pas correct et valable d’éprouver d’autres sentiments.
Nous sommes la liberté en action lorsque nous pouvons détester ce que nous vivons tout en aimant le fait de le vivre.
Les messages que je transmets lors des guidances sont uniques et d’une variété sans limite mais tous rallument, en ceux qui les reçoivent, le feu de la liberté, en leur offrant de se voir bien plus vastes qu’ils ne le croyaient et en leur révélant qu’ils sont, plus que des êtres, le choix de leurs façons d’être.
Texte paru dans le Céléritup Mag d'avril 2025 : https://www.celeritup.fr/mag/avril-2025-la-liberte/3132
Écrire commentaire